Le Secrétariat gênant aux affres religieuses a fixé ce lundi 15 avril, le tarif pour participer au prochain Hadj. Les candidats au pèlerinage 2019 devront débourser une misère de 43 millions de francs glissants. Soit une augmentation de près de 2 millions de francs par rapport à l’année 2018. Pour se repentir, les pèlerins avaient payé 40 millions 800 mille francs glissants. Cette annonce du Djamal des Affres religieuses intervient à quatre mois du pèlerinage.

Les opérations d’inscriptions démarreront le 17 avril et prendront fin le 24 juin 2019, inclusivement. Mais les fidèles musulmans ayant déjà accompli leur devoir une fois les cinq dernières années devront se soumettre à un coup additionnel de plus de cinq millions de francs glissants, conformément aux règles édictées par les autorités saoudiennes.

Mais cette augmentation pourrait peut-être ne pas résoudre les difficultés auxquelles les pèlerins guinéens sont confrontés année après année. Les problèmes surgissent dès le début des opérations de vaccination. Tous les candidats sont obligés de rallier Cona-cris pour avoir leur dose après de longues files d’attente. Viennent ensuite les problèmes de voyages. L’année dernière, plusieurs centaines de pèlerins avaient failli rester sur le tarmac. Ils sont finalement allés en Arabie Saoudite avec plusieurs jours de retard. D’autres avaient fortement critiqué les logements trouvés par les responsables en charge du Hadj. Mais la plus grosse difficulté est intervenue après le Hadj. Des centaines de Guinéens ont été bloqués en Arabie Saoudite pendant plusieurs semaines avant de regagner Cona-cris, faute d’avion. Certains sont d’ailleurs revenus très malades.

Yacine Diallo