Le Prési de la fédé guinéenne de foot a vidé son sac, ce dimanche dans son labo de footeux à Yorokoguia. Sa colère, le fait d’être rétrogradé de prési à vice-prési du COCAN, (Comité d’organisation de la CAN 2025) suite à un arrêté du PM Don Kass, publié le 5 avril dernier alors que c’est un décret présidentiel qui l’avait nommé prési du COCAN. Depuis, les relations entre Antonio Souaré et Bantama Show se sont dégradées.
« Depuis la composition des membres du COCAN 2025, beaucoup de choses ont été dites. Je vais être honnête avec vous. Ce COCAN-là, je ne suis pas dedans. Je l’ai déjà dit à la personne concernée, je ne suis pas dedans. Dans quel pays où vous avez vu un décret remplacé par un arrêté ? C’est vraiment dommage. Mais les gens doivent comprendre que l’interlocuteur des institutions de football, c’est la Fédération Guinéenne de Football. Moi, je ne suis pas venu dans le football pour me faire de l’argent. Je suis venu pour servir le football. Pour preuve, depuis mon arrivée à la tête de la Fédération Guinéenne de Football, toutes les dépenses effectuées viennent de ma poche. Seules les missions de la CAF et de la FIFA qui ne sont pas financées par moi ».
Il a reproché également le ministère de ne pas beaucoup s’occuper des autres disciplines sportives, il est beaucoup plus intéressé par le football. Même qu’après la performance de l’équipe U17, certains ont récupéré l’évènement à des fins politiques : «On dit le ministère des Sports, et non le ministère de football. Et le rôle du ministère des sports, c’est de faire la promotion du sport du pays en construisant les infrastructures et non la récupération. Au moment où les U17 partaient en Tanzanie, beaucoup ne croyaient pas à la performance de l’équipe. Mais quand elle s’est qualifiée en quarts de finale, il y a eu la récupération. Je vous dis en ma qualité du président de la Fédération Guinéenne de Football, je ne connais même pas le budget qui était alloué pour le Syli cadet. Par contre au Sénégal, la Fédération a demandé 7 milliards de francs CFA pour le frais des cadets en Tanzanie, l’Etat a donné 8 milliards pour que l’équipe fasse un bon résultat».