Aboubacar Sou-mât, le secrétaire gênant du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (Slecg) a exigé du goubernement grimpant, ce 14 mai, la mise en application du protocole d’accord signé nuitamment, le 10 janvier, entre les deux parties, d’ici le 30 juin. « Nous avons demandé que tous les accords soient appliqués d’ici le 30 juin. Plusieurs points de l’accord du 10 janvier souffrent encore d’inapplication », a précisé camarade Sous-mât, joint au téléphone.

A l’en croire, le dégel de salaire des enseignants, la mise en place du comité de suivi, le virement des salaires des nouveaux fonctionnaires ne sont pas effectifs, de même que le déblocage des prêts bancaires, la prise en charge des enseignants admis au deuxième certificat. « Cela veut dire que le gouvernement n’a pas de volonté à poursuivre l’application de l’accord », a fustigé le syndicaleux.

A l’éventualité d’une nouvelle grève, Aboubacar Sous-mât préviens que si le goubernement  ne concourt pas à la mise en œuvre de l’accord du 10 janvier avant le 30 juin, « à ce moment, nous avons des moyens légaux à notre disposition. Nous pourrons faire en sorte que nos revendications soient satisfaites, et c’est la base qui va en décider. »

Selon camarade Sous-mât, le recensement des enseignants dans les institutions d’enseignement supérieur suit son cours. Toutefois, un blocage a été signalé à Kankan.

Yaya Doumbouya