Après la première journée (22 mai) dédiée aux membres du goubernement, aux institutions roue-publicaines et aux forces de sécu-raté, la journée du 23 mai a été réservée aux ambassadeurs, aux institutions internationales et aux organisations de la société civile. Une initiative de la Haute Autorité de la Communication (HAC), dans le cadre des journées portes ouvertes censées améliorer la visibilité et la lisibilité de l’instance de régulation des médias dans le bled. Cette deuxième journée a été marquée, entre autres, par la visite de l’ambassadeur du Maroc, de l’Allemagne. Étaient également présentes, la conseillère cheffe adjointe de mission à l’ambassade du Japon « impressionnée » de la visite et de la représentante d’OSIWA, partenaire financier. Tous ont été accueillis par Tartine Condé, la présidente de l’institution.
« Le travail que fait la HAC est énorme et extraordinaire. Personnellement, je suis impressionné. J’ai découvert des choses, comme quoi il y a plus de télévisions en Guinée que je ne croyais, dont une à Kankan. Il y a aussi assez de radios. C’est impressionnant pour un pays en développement. J’estime que c’est un modèle dans la sous-région. Il y a des pays, comme le Maroc, qui tient à s’inspirer de cette expérience guinéenne sur le système de monitoring audiovisuel par internet (SYSMAPI) », a déclaré l’ambassadeur du Maroc, Driss ISBAYENE. La conseillère, cheffe adjointe de mission à l’ambassade du Japon, Yuko HOTTA, a insisté sur le partenariat entre les pays afin de renforcer les capacités des journaleux.
Sékouna Keita, commissaire à la HAC : « Il est important pour nous, alors que notre mandat arrive à échéance bientôt, de pouvoir convier les autorités, les journalistes, le grand-public pour leur montrer comment nous sommes organisés, comment nous fonctionnons et quels sont les lois et les textes réglementaires qui nous régissent dans le paysage institutionnel de la Guinée. »
Yaya Doumbouya