Les rencontres entre la CENILE et certains partis politiques à propos des contentieux électoraux n’ont pas encore permis de faire bouger les lignes. Et la déclaration du directeur des opérations de l’organe en charge du machin électoral selon laquelle il n’appartient pas à son institution de modifier les resul…tares n’a pas arrangé les choses, bien au contraire. Cette sortie médiatique a enragé fanatiques et responsables de l’UFDG à l’Assemblée générale du parti ce 3 mars. Les têtes de liste des circonscriptions qui font encore l’objet de contestations ont mis en garde Saliflou-flou Kebé et le goubernement contre toute démarche autre que celle qui aboutirait à la publication des « vrais resul… tares ».
La P’tite Cellule Dalein, très en colère s’est vigoureusement pris à ceux qui déclarent que les resul…tares ne doivent pas être remis en cause. « Nous avons accepté l’ouverture faite par Alpha Condé, malgré les discours contradictoires des membres du gouvernement. Je le dis ici calmement mais fermement tant que les vrais résultats ne sortent pas nous resterons debout pour dire non».
Actuellement le débat sur la légalité de la procédure que la CENILE a engagée avec les partis politiques fait rage. Mais le prési de l’UFDG s’en moque éperdument : « Cela n’est pas notre problème. Mais nous pensons que si on entreprend un exercice qui vise à vérifier le bien-fondé des réclamations, nous estimons que c’est une sage décision. Si le souci du chef de l’État est de réparer le préjudice, c’est tant mieux. Si c’est pour gagner du temps, qu’il se détrompe. Lorsqu’on se rendra compte qu’on veut nous rouler encore dans la farine nous dirons non. Ceux qui disent que ce n’est pas légal, qu’ils nous disent s’il est légal pour un juge d’annuler un PV, d’affecter les voix des uns au parti des autres. Nous avons dans ce pays une crise de moralité. Mais c’est à Alpha de voir ce qu’il veut ».
À une conférence de stress hier à son bureau, le Cheikh de la justice s’est insurgé contre les attaques que nos magistrats ”sans foi” subissent notamment de la part de l’UFDG. Il est allé  jusqu’à menacer de trimballer devant les juges certains responsables politiques. « J’entends des ministres dire qu’on doit se soumettre aux décisions de justice même si elles sont injustes. On ne le fera pas, ne comptez plus sur l’UFDG. Nous sommes en révolution contre la fraude électorale. Si on laisse passer cette fois-ci, soyez sûr qu’on se fera berner définitivement et ça n’arrivera pas». Le chef de pile de l’opposition respire-lacrymogène a appelé ses inconditionnels à sortir massivement le lundi prochain accompagner Boubacar Siddi Diallo, tué lors de la dernière ville-morte dans sa dernière demeure. Histoire, dit-il, de montrer au pouvoir que les Guinéens en ont assez des tueries perpétrées par les flics.