Ce mercredi 14 mars, l’opposition respire…lacrymogène appelle ses militants à descendre dans les rues à Cona…cris et à l’interieur du pays. Depuis le matin, l’atmosphère reste tendue en haute banlieue de la capitale. De Sonfonia à Enco5, en passant par la T6 et Wanidara, les manifestants règnent en maîtres absolus.
Des barrages érigées un peu partout dans la zone, des pneus brûlés, telle est l’image que renvoie cette partie de la route Leprince. Des jeunes, pour la plupart munis de gourdins s’affrontent violemment avec les bidasses depuis 6 h50 minutes. Les flics souvent mis en difficulté par la détermination des protestataires répliquent avec du gaz lacrymogène et même parfois des coups de feu nourris. La manifestation annoncée s’est finalement transformée en guérilla urbaine. Toutes les ruelles menant aux différents quartiers sont barricadées à l’aide des troncs d’arbres, de grosses pierres et même des barres de fer. Les bidasses qui avaient pour habitude de pourchasser les jeunes dans les quartiers ne s’y hasardent pas cette fois-ci. Au moment nous écrivions ces lignes, tous les flics postés sur le tronçon Enco5-T5, pratiquement dépassés par les événements(2 pick-up pour tout le tronçon)se sont retranchés dans les deux stations situées au rond-point de la T5. Pour un fois, les manifestants veillent eux même sur la sécurité des passants, empêchant les badauds d’extorquer leur biens.