Le 7 octobre 2022. La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) salue avec une joie vertigineuse l’obtention du prix Nobel de la Paix par trois de ses membres : Ales Bialiatski, Président de l’organisation bélarusse Viasna et ancien vice-président de la FIDH, Mémorial, organisation russe et Centre for Civil Liberties (CCL), organisation ukrainienne.

Ce prix, le plus prestigieux qui soit, est une reconnaissance absolue du travail, du courage, de la mobilisation, et de l’engagement sans failles et contre vents et marées de défenseur·es parti·es d’un même mouvement : celui de la lutte pour la liberté et les droits humains.

« Ce prix est le prix de la résistance. La résistance contre le totalitarisme, contre toutes tentatives de bâillonner la voix de ceux qui osent se lever et dénoncer les violations des droits humains », déclare Alice Mogwe, présidente de la FIDH. « Ce prix nous honore et nous donne une responsabilité supplémentaire, celle de continuer à soutenir nos organisations et de continuer le combat pour un monde où la dignité et les droits humains de toutes et de tous sont respectés. »

La FIDH rappelle que :

-Ales Bialiatski est actuellement en détention arbitraire dans les geôles du régime de Loukachenko ;

-Mémorial a été dissoute en décembre 2021 sous des prétextes fallacieux par les autorités russes ;

-tandis que les membres de CCL vivent actuellement dans un pays en guerre, agressé par une puissance étrangère.

Malgré cela, leur travail continue. Il est plus indispensable que jamais.

Nous appelons à la libération immédiate et inconditionnelle d’Ales Bialiatski et des autres membres de Viasna en détention, à l’annulation de la décision de dissolution concernant Mémorial et au soutien du CCL par la communauté internationale.

FIDH