L’audience de ce mercredi 12 mars devait être consacrée aux biens d’Ibrahima Kourouma et de Mohamed 5 Sankhon, respectivement ancien ministre et ancien dirlo des Affres administratifs et financiers du mystère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation. Mais, la Direction nationale des domaines et du cadastre (Docad) n’a pu identifier les biens des prévenus, ni ceux de leurs douces-moitié et de leurs rejetons. Elle n’a même pas répondu à la correspondance de la Chambre de jugement de la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief) qui lui a demandé d’identifier les avoirs des familles Kourouma et Sankhon.
Le substitut du pro-crieur, Malick Marcel Oularé, a sollicité le renvoi de l’affaire dans l’espoir que la Docad déposera à la Crief son rapport sur l’identification des patrimoines des prévenus. Me Pépé Antoine Lama, l’avocat de l’Agent judicaire de l’Etat (partie civile), a estimé qu’il a suffisamment d’éléments pour plaider le dossier. Ainsi, il a demandé la Cour de clore les débats et de passer à la réquisition et aux plaidoiries à la prochaine audience. Son con(.)frère de la défense, Me Soufiane Kouyaté, abonde dans le même sens : « Nous sommes prêts à plaider le dossier ».
Le robin, Yagouba Conté, a renvoyé l’affaire au 17 mars, pour la suite des débats, et probablement, pour l’ouverture de la réquisition et des plaidoiries « s’il n’y a rien à dire ».
A rappeler qu’Ibou Kourouma et Mohamed 5 Sankhon sont poursuivis pour « détournement de deniers publics et enrichissement illicite » portant sur une misère 612 milliards de francs glissants et de 12 millions de dollars ricains.
L’ancien ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation d’Alpha Grimpeur est écroué depuis le 21 avril 2022 à l’Hôtel cinq étoiles de Coronthie.
Yaya Doumbouya