Dans l’échiquier politique guinéen, existe l’UDCG (Union des Démocrates et Citoyens de Guinée) depuis un an maintenant. En conférence de presse ce lundi 12 juillet, comme les autres politiciens, Mamadou Lamine Diallo, leader du parti entend désormais s’investir sur le terrain politique pour conscientiser la jeunesse sur sa situation de précarité actuelle qui, selon lui, est le fait de non seulement les détenteurs du pouvoir, mais aussi certains politiques. Après avoir peint en noir la gestion du pays par les différents régimes qui se sont succédés depuis l’indépendance, Mamadou Lamine pense qu’il est temps que la jeunesse guinéenne accepte de ne pas croire aux mensonges des politiques. «La jeunesse est juste instrumentalisée, elle est victime d’une situation dont elle n’est pas responsable. Mais on la mène dans une danse qu’elle-même ne connait pas les contours».

Concernant le dialogue politique appelé à cor et à cri par certains politiques, le leader de l’UDCG ne s’oppose pas, mais il pense que c’est une crise artificielle crée et entretenue par les politicards. «Nous sommes dans une crise qui parait difficile à résoudre, mais je dis non. C’est un problème de volonté. Alpha n’a aucune intention de nous mettre dans un climat de paix, M. Dalein ou l’autre opposition qui se plaint de tout cela après avoir contribué à la réalisation de tout ça, n’est pas motivé pour apporter quoi que ce soit pour qu’il y ait un dialogue sincère. Le dialogue pour moi, autour d’une institution l’UDCG n’est pas contre quand il s’agit de la paix en Guinée, du vivre ensemble en Guinée. Mais nous croyons que la crise n’existe pas dans le sens réel, parce que quand vous partez au marché Madina c’est vrai on se de petit mot mais on n’est pas prêt à s’entre tuer, donc c’est un débat politique. Nous voudrions que le président de la République et ceux avec lesquels il ne veut pas s’entendre se comprennent. Que lui, il lâche de lest parce que la Guinée n’appartient pas à une seule personne et que les autres dans le sens du bonheur du peuple. Parce que c’est la population misérable qui en souffre».

Ibn Adama