Alors qu’ils étaient fin prêts pour les débats contradictoires, ce jeudi 22 février les avocats du con(.)frère Moussa Moise Sylla, accusé de diffusion d’informations classées secret défense, ont été surpris d’entendre un renvoi de l’audience à nouveau au 26 mars. Les raisons évoquées sont toutes simples : «une question de calendrier et d’autres dossiers en attente». Des raisons peu convaincantes aux yeux des avocats de la défense, impuissants face à cette décision du tribunal.

Maître Thierno Souleymane Baldé un des avocats du journaleux parle d’une décision qui va encore continuer à installer le doute dans la tête de son client. «Malheureusement notre client va continuer à vivre dans l’angoisse. Parce que quelles que soient les circonstances, c’est une question psychologique. Lorsqu’il y a des risques qui pèsent sur vous pour des telles accusations, c’est assez difficile de vivre tranquillement. On aurait souhaité qu’on puisse débattre de ce dossier et de le finaliser». Selon l’avocat sans vinaigrette, de nombreux dossiers ont été renvoyés de la sorte au calendes grecques, faute de preuves pour l’accusation. Celui de Moussa Moise semble connaitre le même sort. En attendant que cela se décante, la défense se dit capable de prouver  l’innocence de son client.  «Ce dossier est vide. Ce jour là s’il est evoqué, nous allons démontrer clairement qu’il est vide », dixit Maitre Thierno Souleymane Baldé.

Ce jeudi matin, ni les avocats de la partie civile encore moins l’agent judiciaire de l’Etat n’étaient au tribunal. Ce qui a amené certains à s’interroger sur ce curieux renvoi. En attendant le 26 mars, le con(.)frère Moussa Moise Sylla continuera de prendre son mal en patience.